Origine

LES ORIGINES DU SHIBA INU

Probablement, le berceau du Shiba Inu est quelque part en Asie du Sud.

Quelques 7000 ans avant JC, les ancêtres de nos Shiba peuvent avoir accompagné les premiers immigrants au Japon. Les fouilles archéologiques concernant les Jomonjin ( nom dérivé des inscriptions trouvées sur leur faïence), montrent qu’ils avaient de petits chiens d’environ 40 cm.

Dans le troisième siècle av JC , un nouveau groupe d’immigrés les Yayois ont amené leurs chiens au Japon. Ces chiens se sont répandus puis par croisements avec les descendants des chiens Jomonjin , ont produit des chiens avec les oreilles dressées et la queue en faucille.

Au fil des siècles, il y eut de nombreuses variétés de chiens, proches mais avec quelques subtiles différences dues aux climat et géographie de chacune des régions concernées.

Avec l’ouverture du japon à l’occident, à la fin du 19 ème siècle, de nombreux chiens furent croisés avec des chiens de chasse anglais. Si bien qu’alertés par la raréfaction du chien nippon, des hommes créèrent en 1928, l’Association pour la Préservation du Chien Japonais ( Nihonken Hozonkai ).

1928 – Jukkoku provenait de la préfecture de Nagano Pour retrouver des chiens de chasse primitifs, ces hommes durent aller les chercher dans les coins reculés du japon, là ou le chien britanique n’était pas encore parvenu. A cette époque on dénombra trois principales variétés de Shiba, avec chacun le nom de sa région d’origine, à savoir le Shinshu Shiba de la région de Nagano, le Mino Shiba de la région de Gifu et le San-in Shiba de la région du nord-est de la principale terre.

Leur intention était de maintenir les chiens japonais aussi proches que possible de leur forme originale en recherchant les chiens de chasse primitifs qui existaient encore dans différentes régions du Japon pour pouvoir par la suite planifier un programme d’élevage.

Dans les année trente, les premières expositions du Nippo Les shibas des premières années du Nippo enregistrèrent les Shiba sous le nom de Ji-Inu ( chiens locaux ). Ils étaient possédés par les chasseurs de la région de Shinshu, de San-In et de Shikoku. Dans les premiers documents on peut voir mentionnés ces shibas sous les appellations de Shinshu shiba, San-In shiba, Mino shiba, Kawakami shiba, Jukkoku shiba, Kiso shiba, Sekishuken, Inabaken, Tateyamaken, etc.
Parallèlement, certains avaient la volonté de conserver les chiens de ces différentes régions en tant que races distinctes.
Vers 1950 – Naka, l’étalon fondateur des 4 grandes lignées de shibas japonais

A noter, que si l’on ne sait pas exactement quel sens donner au mot Shiba, Inu signifiant chien, il semblerait que ce nom était utilisé dans la préfecture de Nagano, où des petits chiens de chasse étaient connus sous le nom de « shiba inu » par la population locale. Après, il existe plusieurs explications quant au mot Shiba. « Couleur broussaille » , pour certains, « petit » pour d’autres, et « petit chien de broussaille » pour finir.

Le 15 septembre 1934, le « Standard du Chien Japonais » fut élaboré par le Comité des Standards, dirigé par un groupe académique. Le standard devait être un fil conducteur pour les futures générations des 6 races de chiens japonais.

Et en 1936, le Shiba Inu fut désigné en tant qu’ « Animal Indigène du Japon » et un « Monument Naturel » par le gouvernement japonais.

Mais la seconde guerre mondiale, puis une épidémie vinrent perturber ce projet.

Il fut décidé de croiser les différentes souches de Shiba pour en tirer les principales caractèristiques et sauvegarder la race.

Dés lors le destin du Shiba fut partagé entre les éleveurs d’un coté qui parfois s’éloignèrent du standard, et les chasseurs des contrées reculées, qui par soucis de préserver un bon chien de chasse gardèrent les qualités première du Ji-Inu.

En 1948, le Kennel Club japonais (JKC) a été créé et a été reconnu par le gouvernement japonais comme une « association commune pour tous les chiens de races ».

On peut penser que l’extraordinaire destin du chien Japonais tient beaucoup au fait de la topographie du Japon. L’insularité, la difficulté d’accés due au relief, ont protégé la pureté originelle du chien malgré des périodes difficiles.

 


Philippe Kelner 2011 – Sources : http://www.mara-shimas.nl/engelse_versie/marks/geschiedenis.htm – Dr. Holger Funk http://www.shiba-dog.de

voir site : http://lejournaldushibainu.com

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